mardi, 06 avril 2010

Les Flamands soutiennent la ségrégation ?

La lecture des blogs de ce matin donne la mauvaise impression qu'une majorité de Flamands soutiendraient la discrimination organisée en sous-main par les bourgmestres flamands de la périphérie. Ce matin, dans De Morgen, 55% de 487 répondants trouvaient que les bourgmestres n'allaient pas trop loin en imposant des accords secrets limitant les nouvelles constructions aux néerlandophones. Dans De Standaard, même si les opinions s'opposent avec virulence, un commentaire invitant les Flamands à ne pas céder voire à aller encore plus loin a recueilli plus de 870 notes positives (très loin devant toutes les autres Le contenu de ce commentaire d'un "Ollander" (hollandais) : "Chers Flamands, Ce n'est pas croyable comment vous vous laissez à chaque fois de chaque fois abuser par la francophonie dans l'arrondissement BHV. Ce territoire appartient à la Flandre, oui ou non ? Arrêtez donc vous-mêmes ces histoires avec la francophonie et arrêtez nom de dieu TOUTES les facilités autour de Bruxelles.(etc.)»

Sur Het Laatste Nieuws online, les commentaires vont aussi dans les deux directions, ce qui est un tout petit peu rassurant. Mais le jusqu'au-boutisme de certains laisse rêveur : «Il est scandaleux qu'il faille des mesures spéciales pour forcer les Francophones à parler néerlandais en Flandre. Nous soutenons les bourgmestres de la Périphérie» ou encre : «Francophones, adaptez-vous ou déménagez !» «Ce sont les Fransquillons qui sont venu occuper la Flandre. (…) Encore une preuve que les Francophones soit ne veulent pas s'intégrer soit sont trop bêtes pour apprendre le néerlandais » Merci, au passage, à Yves Leterme pour avoir fourré ça dans la tête de certains excités.

Enfin, quand Béatrice Delvaux (Le Soir) croyait voir une quasi-unanimité d'éditorialistes qui défendaient le point de vue "francophone", GuyTegenbos, dans le Standaard d'aujourd'hui, explique que la condition pour que tout aille bien, serait que les Francophones montrent enfin un minimum bonne volonté. Plus que Béatrice Delvaux, encore ?

12:13 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (45) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

[Je ne soutiens pas ce message, mais je le laisse parce qu'il témoigne hélas d'une idée que j'entends de plus en plus ]

Que je vois ça, je n'ai plus aucune illusions : la fin de l'histoire sera malheureusement sanglante... Ces gens sont des animaux qui ont perdu leur humanité. Il va y avoir une guerre civile dans ce pays...

Écrit par : Rodenbach | mardi, 06 avril 2010

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Coupons l'herbe sous le pied à cette légende qui prétend que la presse et les politiques sont les seuls à faire du communautaire.
La presse ordinaire écrit ce que les lecteurs ont envie de lire (pas seulement la presse flamande, aussi Madame Delvaux)
Les politiciens, s'ils veulent être ré-élus, doivent aussi plaire aux électeurs.

L'agonie continue.
Ne faudrait-il pas euthanasier ?

Écrit par : Pierre | mardi, 06 avril 2010

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Je dois dire que la naïveté bonne-volontiste de Béatrice Delvaux m'a toujours sidéré. On se demande ce que la Flandre devrait inventer pour qu'elle se fache.

Écrit par : Jilou | mardi, 06 avril 2010

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870 notes positives ???? Il y aurait donc bien des Flamands qui ne travaillent pas ???

[légèrement modifié par Sel pour éviter l'amalgame]

Écrit par : Rodenbach | mardi, 06 avril 2010

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Marcel,
Une fois n'est pas coutume, je vais prêcher pour votre chapelle.
Que voulez-vous? Je crois aimer autant que vous la signification du dicton "juste c'est juste, hein!"

Il faut relativiser ces majorités d'opinions. Puisque la rivère silencieuse dont parle jean-pierre allonsius (je dirais plutôt dormante) ne s'exprime pas. Seule la population concernée par le politique prend part à ces débats.

Pour ce qui est des francophones, je constate que sur le forum du Soir.be par exemple, la proportion de francophones qui aspirent à la fin de la Begique est assez forte... parce qu'elle est très active. Pourtant, il ne s'agit pas (encore) de la majorité.

Donc si l'on transpose ce constat aux forums NL, il est fort probable que la majorité qui s'exprime ne soit pas la majorité dans l'absolu.

Mais tout le problème est que à force de s'exprimer, elle enfonce le clou et finit par faire accepter ses conceptions. Vous le rappeliez tout récemment.

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt... et à ceux qui se bougent. En flandre, les indépendantistes se lèvent très tôt pour aller faire leurs forfaits et se bougent énormément.
Ce qui est très efficace, beaucoup plus efficace que le silence de cette majorité qui, au fil des élections, est de moins en moins large.

Écrit par : Bxxl | mardi, 06 avril 2010

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Tout va bien, David ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 06 avril 2010

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Une petite expérience intéressante à faire pour mesurer à quel point ils [les flamingants (ajout de sel)] sont haineux et déshumanisés : sur les sites de ces journaux flamands, je sers curieux de voir combien de notes positives et négatives recevrait un commentaire appelant à l'extermination ou à la déportation forcée des francophones. Au moins, on aurait une vraie preuve de ce à quoi il faut s'attendre de ces talibans (tiens, ça rime avec 'flamINGant').

[Message modifié par le censeur Sel, la comparaison entre flamands et génocidaires n'est pas acceptable. On peut critiquer un engagement (flamingant, wallingant), pas une réalité pseudo-ethnique, linguistique, confessionnelle.]

Écrit par : Rodenbach | mardi, 06 avril 2010

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Si l’on en croit Francophone de BXL (et comment ne pas le croire, connaissant J Luc !)
La ségrégation selon la langue avait déjà cours à Vilvorde quand notre beau J Luc y était bourguemestre, heureusement que le roi nous à choisi cet honnête homme pour médiateur !

Je crains que son poids (NON ! Zout, ne censurez pas, c’est un homme de poids.) Son poids disais-je, ne pèse lourd dans la balance en faveur de moeder vlaams… Heureusement qu’il y a Maigain, car, Madame non est bien muette ces derniers temps.

Écrit par : Cassandre | mardi, 06 avril 2010

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Tiens je copie une réponse trouvé sur le blog de Charles Brickman : "Dans la dernière heure de ce matin ,on peut lire que l’échevine flamande de l’enseignement a voulu déposer un décret obligeant les parents des enfants Francophones de parler le neerlandais à la maison et de les obliger de s’inscrire dans un club ou association récréatif Flamand !"

Écrit par : Guillaume | mardi, 06 avril 2010

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Rodenbach, calmez-vous, vous êtes en train de déraper. Si vous voulez savoir ce que donnerait une telle expérience, faites-le. Et ensuite, faites-le aussi sur un forum francophone, histoire d'avoir un point de comparaison.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 06 avril 2010

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@Cassandre : en effet, vous n'y pouvez rien sir Dehaene est un sacré poids pour la Belgique !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 06 avril 2010

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@Guillaume : j'avais vu. Mais on n'en sait pas plus, en fait ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 06 avril 2010

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Non, j'achète jamais la DH faut dire.

Écrit par : Guillaume | mardi, 06 avril 2010

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Si les politiciens flamands continuent dans le sens où ils vont et si aucun accord n'est trouvé (très probable), j'ai bien peur que cette histoire (belge) finisse très mal. J'ai l'impression en lisant différents sites (peu représentatif vous me direz) que la haine envers les francophones montent d'un cran mais il suffirait d'un con d'extrémiste et la machine infernale sera lancée...

Écrit par : Sido | mardi, 06 avril 2010

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@sido

Même en cas d'accord qui ne pourra être qu'une plomberie à la Dehaene, cet accord sera dénoncé par la flandre lors de la campagne électorale de 2011 car ils ne veulent rien céder

En fait ce qui tient encore le pays, ce sont les politiciens qui en tirent leurs revenus, ils ont peur d'aller pointer au chômage. Avouez pour un pays si petit avoir autant de parlementaire et de gouvernement, c'est déjà surréaliste.

J'avoue aussi me poser la question de la restructuration de l'armée qui devient de plus en plus flamande et là je me demande ce qu'il en est de l'application des lois sur le rôle linguistique dans la fonction publique qui date de 1963.

Écrit par : pmf | mardi, 06 avril 2010

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Concernant l'échevine de l'enseignement de WEMMEL (ah oui, heureusement maintenant vous savez où)
Elle est échevine de l’enseignement NL, pas FR. Les francophones ont arrêtés ses compétence sur l’enseignement francophone. Alors si elle envoie des lettres aux parents, c’est aux parents d'élèves de l'enseignement NL pour plus de clarté. Et je peux donc parfaitement m’imaginer qu’elle recommande aux parents de parler de temps en temps à la maison avec leurs enfants un peu de NL, ou de les envoyer aux des clubs de jeunes/sports pour un meilleur contrôle de la langue néerlandaise (ce qui est finalement le but de l'éducation en NL)
Le FDF caricaturise cela avec des caméras à la maison mais je pense que c’est pas mal de practiser le NL pas qu’à l’école.
Je remarque également que le FDF met de plus en plus d’huile sur le feu. Cela pourrait signifier que, en ce qui concerne BHV, quelque chose dans la fabrication ne plairait pas au FDF, qq chose que ne va pas assez loin. Cela ne veut pas dire que pour nous, Flamands, il est assez bien (:o)

Écrit par : Jan | mardi, 06 avril 2010

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En ja, Rodenbach, 't zal niet de eerste keer zijn dat je hoogstaande bijdrage aan deze blog niet gecensureerd wordt... Begrijp je zelf wel wat je neerpent???

[“Slimzaad van mijn voeten" is volgens mij een directe aanval. Werd dus gecensureerd.]

Écrit par : Jan | mardi, 06 avril 2010

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A entendre les trois bourgmestres concernés reconnaître, droit dans les yeux et avec une certaine fierté, leurs actes illégaux et racistes, je revois les politiciens véreux carolos qui ne comprenaient pas pourquoi ils étaient inculpés.

Ils ne se rendent même plus compte de la gravité de leurs actes. Tout cela est normal si le monde ne les comprend pas c'est à cause de la cabale francophone.

Les commentaires sur le blog des journaux flamands démontrent que les Flamands (à quelques rares exceptions) ne sont même plus capables de discerner de ce qui est légal et de ce qui ne l'est pas. Ils ont perdu la signification du mot démocratie.

Écrit par : Non peut-être ? | mardi, 06 avril 2010

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Ik heb gewioon geen tijd vandaag om te censureren, Jan Dat geld ook voor "slimzaad van mijn voeten." Pas d'insulte directe, SVP. Blijf hoffelijkt allemaal (je ne censure ni Rodenbach, ni Jan, par manque de temps et parce que j'ai confiance dans leur compréhension de mon point de vue. Mais calmez-vous un peu tous.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 07 avril 2010

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Jan, ce n'est pas aux échevins de déterminer ou de suggérer quelle langue Untel parle chez lui. C'est quand même incroyable que cette échevine ose se mêler de ça ! C'est quoi cette mentalité ? Bordel, on parle la langue qu'on veut chez soi !!! Quand j'ai envie de parler néerlandais chez moi à Tournai, je le fais, et si j'avais une maison à Wemmel j'y parlerais français autant que je le souhaiterais, et en néerlandais je dirais bien des choses pas très amicales à cette échevine !

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 07 avril 2010

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Oui Marcel, faisons le même appel sur un forum francophone. Votre obsession de l'équilibre finit par vous faire perdre toute perspective, vous savez aussi bien que moi que les commentaires de TOUS les journaux flamands regorgent de messages violemment anti-francophones dont on ne trouve pas l'équivalent dans les courriers des lecteurs francophones.

On notera par ailleurs que lesdits journaux ne font absolument rien pour modérer lesdits commentaires, contrairement à leurs homologues francophones.

Alors oui, on trouve parfois des commentateurs flamands qui font preuve d'un peu de bon sens - encore que Delvaux par exemple fait dire au Standaard l'exact contraire de ce qu'il écrit et voit de la modération ou il n'y a que précautions oratoires - mais pour les trouver il faut se frayer un chemin parmi des tomberaux de merde nationaliste.

Écrit par : melodius | mercredi, 07 avril 2010

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Je lis aussi bien les commentaires des communautaires de La Libre et du Soir que ceux de du Morgen et du Standaard. Et vraiment question « niveau » ils n'ont rien à s'envier les uns les autres. À noter que ceux du Standaard sont censurés aussi efficacement.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 07 avril 2010

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je pense qu'il est temps que les extrémistes passent en mode action, qu'ils se tapent une bonne fois sur la gueule et que les chirurgiens se mettent à recoudre la connerie des uns et des autres, ... La flandre, si elle prépare un putch, elle devra en subir les conséquences au niveau international, ... devenir un état voyou est peu enviable, ...

c'est certainement pas ce que veut la majorité silencieuse mais pas complètement endormie !!

je ne pense pas comme BXXL que la majorité ne dira rien car elle ne dis jamais rien, .. seulement elle sait que les extrémistes sont majoritairement des gens qui ont cru a de belles paroles, de jolis slogans démagogiques, des promesses d'une flandre seule et forte, ... du sentiment de fierté nationaliste flamand (sic, car la nation flamande cela n'existe pas !)

alors je pense que la meilleure arme pour lutter cotre cela reste la démocratie, convaincre, interpeller, faire réfléchir et non réagir, ...

ce la est notre devoir de francophone belge, ... aider les flamands belges à s'y retrouver sans perdre la face... les discours des BDW, KP et autres politiciens du nord devraient être démontés pour en démontrer l'absurdité ... mais comme le dit Marcel, démonter une rumeur sans fondement demande de l'énergie, beaucoup d'énergie, ... je pense donc que c'est un devoir individuel.....


arrêter de réagir, réfléchir, mettre en relation, clarifier, ...

Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 07 avril 2010

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Ben voyons ! Soyons modérés, Quand les flamands exigent un respect qu’ils n’accordent à personne, baisons leur les pompes, quand des voyous exigent votre portable, donnez le et dites merci… Quand une vieille dame se fait agresser devant vous, détournez les yeux et quand un flic frappe un noir par ce qu’il est noir, passez-votre chemin, cela ne vous regarde pas…

Soyons modérés, ou nous prendrons des coups, soyons modérés, mais jusqu’ou ? J’imagine que quand passe un Flamand il faudra baisser le regard, pour ne pas le provoquer ? Ce ne sera d’ailleurs pas difficile puisque nous nous trainerons à ses genoux… Soyons modérés mes frères et tendons l’autre joue et surtout apprenons à ramper avec élégance…

Vous est-t-il jamais venu à l’esprit que tenir tête à un lâche était la meilleure défense, que chaque concession faite à ce genre d’individu est un encouragement à exiger plus ? Il est temps, s’il n’est trop tard, de dire NON et nous verrons : ou ils reculent (comme tous les lâches) ou ils se précipitent dans la sécession (ce qui peut nous arriver de mieux je crois)

Écrit par : Cassandre | mercredi, 07 avril 2010

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@ cassandre, ... madame, les flamands n'exigent rien du tout !! seuls quelques personnes que l'on excite et d'autres qui sont flamingants par choix le font, ...

l'arbre ne doit pas cacher la forêt, je vous le rappelle !

que vous vous considériez un peu comme la jeanne d'arc de belgique c'est votre droit !!

mais tout le monde n'est pas comme vous et ce n'est pas une tare.

Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 07 avril 2010

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Bonjour Marcel, le david au dessus qui écrit: "merci pour tous les information ,
A bientot ." n'est pas moi qui lit et de temps en temps ose argumenter l'un de vos articles. J'imagine que ce david là est just la pour la publicité de son site.

Maintenant, il est vrai aussi que je ne suis pas le seul David qui existe mais son intervention est plutôt curieuse...

Écrit par : David | mercredi, 07 avril 2010

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Allonsius, Je regrette, j’ai perdu, il y a un moment, la qualité essentielle qui aurait fait de moi la Jeanne d’Arc de la francophonie…
De plus, mon ouïe, au contraire de la vôtre, n’est pas assez fine, pour entendre la majorité silencieuse et le baobab des extrémistes me cache les fragiles bouleaux des autres…

Bien sûr tout le monde n’est pas comme moi, mais convenez, que les Flamands qui ne sont pas comme moi (qui ne se laissent pas agiter par leurs extrémistes !) ces Flamands là, dans leur modération, acceptent, dans un silence approbateur, les fantaisies des autres et seront bien content de profiter de la position dominante que leur offrent leurs extrémistes… Je ne vois pas, personnellement pourquoi, moi, je devrais m’en contenter

Écrit par : Cassandre | mercredi, 07 avril 2010

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@Jan :
@Rodenbach :

Jan, ik heb Rodenbach lichtjes gecensureerd (ik wis bijna nooit geen commentaar). U kreeg ook een lichte adaptatie in uw laatste post. Mensen schelden is hier «streng verboten.»

Rodenbach, en général je peux signer tous vos commentaires des deux mains, mais depuis quelques temps, il vous arrive de déraper (effet Zemmour ? :-)))) ) Je veux laisser à chacun sa liberté d'expression, et c'est pour ça que je demande de ne jamais faire d'amalgame. Ce n'est pas parce que la plupart des sites néerlandophones (y compris la VRT, HLN, etc.) acceptent qu'on y écrive « l'arrogance des Francophones est évidente » ou encore « les übermensch francophones » que je vais faire pareil. Dans ce cas-ci, je suis obligé de donner raison à Jan, notre ambassadeur personnel du Taal Aktie Kommittee, en vous censurant. J'aime en général beaucoup vos réactions, depuis longtemps, et notamment pour une certaine subtilité.

Devoir donner raison à un membre du TAK, c'est évidemment le pire qui puisse m'arriver (niet omdat het TAK Vlaams is, maar omdat het een nationalistische, taalracistische beweging is).

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 07 avril 2010

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Marcel, vous êtes un sage et je comprend que ça vous fasse mal de donner raison à un membre du TAK. Je commence à vraiment saturer des attaques belliqueuses flamingantes.
D'un autre côté, j'aimerais bien savoir où se cachent les flamands qui ne sont pas flamingants. Où peut-on discuter avec un flamand qui ne vote pas VB, NVA ou LDD et qui puisse avoir un discours réfléchi sur la flandre? Ca fait déjà quelques années que j'en cherche et je n'en ai pas trouvé un seul. C'est dommage j'aurais bien aimé avoir un avis réellement objectif sur les racines du mal. Malheureusement, plus on avance, plus les témoignages convergent et plus je perd mes illusions...

Écrit par : Rodenbach | mercredi, 07 avril 2010

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Nicolas, si vous venez encore mettre une pub ici, je bloque votre adresse IP et vous n'aurez plus accès au site. OK ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 07 avril 2010

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Le piège des facilités: maints gains fictifs ou complications réelles ?

Les communes flamandes situées autour de Bruxelles, et particulièrement celles dites "à facilités" pour les francophones, ont mis une fois de plus le feu aux poudres communautaires. Les derniers événements ne font que confirmer ce que l'on savait déjà, à savoir que la langue de Molière et les francophones n'étaient pas franchement les bienvenus dans ces communes. À nouveau, la presse et les politiciens francophones poussent de grands cris, assimilant crescendo les mesures prises officiellement ou non par les autorités flamandes à de la discrimination, du racisme ou du fascisme.

La presse et les politiciens du Nord du pays par contre font entendre un autre son de cloche. S'ils ne manquent pas de critiquer à la fois les exagérations de la législation flamande et la façon de faire de certaines de ces communes, ils défendent néanmoins de manière quasi-unanime le principe qui fonde lesdites mesures.

Et, derechef, les mêmes sermons, entonnés principalement à Bruxelles et au Sud du pays, enjoignent les protagonistes à faire preuve d'ouverture, à réfléchir aux avantages d'un pays plurilingue et multiculturel et à la nécessité de dialoguer, etc. Malheureusement, ces suppliques, par ailleurs pertinentes et sensées, n'ont plus beaucoup d'effet ! Naïves tentatives visant à réconcilier un couple en instance de divorce dont les membres non seulement ne se parleraient plus mais s'enverraient régulièrement la vaisselle à la figure, elles reviennent à tenter benoîtement de les raisonner avec des lieux communs aussi inappropriés qu'inefficaces à ce stade tels que "Il faut s'aimer", "Faites preuve de bon sens et de tolérance", et autres fadaises. Tous les témoins des lamentables disputes entre les parties à un divorce savent qu'elles ne parviennent, voire même ne veulent plus agir ni réfléchir de manière raisonnable. Il faut alors chercher plus loin les éventuels remèdes à ces disputes et, pour ce faire, en identifier au préalable les causes profondes.

L'écrasante majorité des flamands, notai-je, est favorable aux mesures précitées. Comment les justifient-ils ? Tout simplement en rappelant que, constitutionnellement, la Flandre s'est vue dotée d'un territoire, c.à.d. un espace géographique délimité par des frontières, dont la langue officielle est le néerlandais. Les citoyens qui y résident ou qui voudraient s'y installer sont donc tenus de parler cette langue, au minimum dans le cadre de leurs démarches administratives. La frontière, dite linguistique, de ce territoire délimite en conséquence l'espace dans lequel la langue néerlandaise est de mise d'une manière générale. À l'instar de toutes les frontières, elle est historique et dès lors discutable, artificielle ou même injuste mais, peu importe, elle existe et permet ainsi comme la plupart des bornages de pacifier les rapports entre les gens qui vivent de chaque côté de la démarcation en délimitant tant matériellement que mentalement "leur" espace exclusif.

Pacifier ? Quelle idée bizarre au vu des circonstances actuelles !? Si, justement ! Les flamands savent bien, au travers de leur histoire, qu'en l'absence de mesures draconiennes visant à défendre l'emploi du néerlandais sur leur sol, le français progresse inexorablement à l'intérieur de celui-ci, notamment en devenant la langue de la majorité de la population des communes limitrophes en Flandre qui se voit in fine amputée de leur territoire. Avaliser cette évolution équivaut à accepter que celui-ci se réduise comme peau de chagrin, ce qu'aucune entité territoriale au monde n'est prête à admettre. C'est pourtant la situation qui prévalait avant que la frontière linguistique ne soit juridiquement tracée. Il est donc compréhensible que les flamands ne démordent pas de ce sacro saint principe de la langue liée au sol. Surtout que les mandataires francophones de ces communes font tout pour les conforter dans leurs craintes, en allant jusqu'à revendiquer leur rattachement à la région bruxelloise, bilingue. M.Maingain, friand de comparaisons historiques infâmantes, devrait pourtant se rappeler que Hitler revendiquait le rattachement à l'Allemagne de tous les territoires germanophones !

Comme les flamands ont peur de ce rapetissement territorial, leurs réflexes deviennent émotionnels et les mesures prises, par leur caractère hystériquement anti-francophones, en deviennent tout aussi inacceptables que ridicules. Ainsi, la Flandre doit-elle se rendre compte que ce ne sont pas des mesures administratives, aussi tatillonnes soient-elles, qui arrêteront les francophones, anglophones, turcophones ou autres arabophones à la lisière de la Flandre.

Comment, dès lors, résoudre le problème ? En rassurant la population flamande, en lui confirmant que son territoire est intangible et que sa langue est respectée via une modification de la situation conflictuelle actuelle, autrement dit en scindant BHV et en supprimant progressivement les facilités, sources d'innombrables difficultés. Quoi ! Mais c'est la capitulation en rase campagne ! La porte ouverte à l'extermination des francophones ou, au mieux, à leur expulsion de Flandre ! Pas du tout. Tout au contraire car ceux-ci, par ailleurs farouches partisans de la Belgique unitaire, ont tout à y gagner en vue de négocier les autres pans de la réforme de l'État.

La solution apparaît peut-être paradoxale mais c'est la seule façon de dédramatiser la situation, de revenir à un climat de confiance entre les deux principales communautés de ce pays et d'y réinstaurer les principes de la démocratie. Sinon, les électeurs des deux côtés de ladite frontière porteront les extrémistes au pouvoir et leur laisseront le champ libre, ce qui rendra impossible tout dialogue constructif et, par voie de conséquence, l'existence même du pays.

Ensuite, quand les tensions se seront apaisées et les extrémistes écartés, il sera envisageable d'engager des négociations politiques dignes de ce nom entre partenaires qui se respectent, autrement dit pour nos élus de consacrer leur énergie à résoudre en priorité les problèmes économiques et budgétaires et, en particulier, le maintien de notre sécurité sociale. Alors seulement, et bien que la solution apparaisse absurde a priori, y aura-t-il moyen, sur la base d'une confiance retrouvée, de construire enfin un véritable fédéralisme d'union et de parvenir à aborder certains sujets tabous actuellement tels que des circonscriptions bilingues ou une coopération intelligente entre régions destinée, entre autres, à éviter que Bruxelles ne pâtisse de sa situation enclavée dans la région flamande.


P. Roelandts

Écrit par : pascal | jeudi, 08 avril 2010

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Cher P. Roulandts, puis-je rappeler que la « frontière » n’est pas une frontière d’état mais une frontière linguistique acceptée en échange de facilités non intangible, mais révisable, selon les résultats de recensements.

Que les Flamands refusent d’organiser des recensements, les mets simplement hors la loi Belge,( qui ne pourra être invalidée que, quand la Belgique ne sera plus) ne leur donne aucun droit supplémentaire. Donc la solution , n’est pas ce que vous dites, elle est , dans un premier temps un recensement, un rattachement des communes à majorité francophone à BXL et puis la scission de la Belgique en deux états souverains (à moins que BXL et la région Allemande le désirent autrement.) Pour le reste, ce n’est que tentatives, sous couvert de pacification, de mettre à la botte de la Flandre le pays tout entier…

Il existe une autre solution , pour vous et les gens qui veulent pacifier : La Flandre retrouve son bon sens et cesse ses exactions et chacun parle la langue qui lui convient …Au-delà de la langue, il faut quand même bien avouer que le racisme de la Flandre ne fait que croître et embellir, sinon que signifie pour un Anglais, un Congolais, un Français ou un Magrébin, avoir des attaches suffisante avec la commune ou il désire acheter ?

Je crois que les Francophones sont fatigués de se coucher, toujours pour vous servir de marche –pied, il est temps de réaliser vos promesses et de vous débrouiller seuls

Écrit par : Cassandre | jeudi, 08 avril 2010

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Pour ma part, je suis de l'avis de P. Roelandts. À ceci près que si la suppression des facilités et la reconnaissance définitive de la frontière linguistiques rendraient caduque une bonne part de la propagande des nationalistes flamands de la N-VA et du VB, ils ne renonceront quand même pas à leur combat. Eux, ceux qu'ils veulent, c'est l'indépendance de la Flandre, et à tout prix, et quelles que soient les circonstances. C'est pour eux une fin qui justifie tout moyen, tant que celui-ci est non-violent (quoique…). Même si tous les francophones de Flandre parlaient parfaitement le néerlandais, ils trouveraient d'autres points de propagande pour étayer leur programme. Ça a d'ailleurs déjà commencé avec ces fameux « transferts ».

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 08 avril 2010

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@Frank

Je crois surtout que sils voulaient l'indépendance, ils devraient plutôt signer la convention pour la protection des minorités. A partir du moment où les droits des francophones pourraient être garantis, il n'y a plus aucune raison à ce qu'on s'oppose à l'indépendance flamande. A partir du moment où les droits les plus élémentaires des francophones seraient garantis, je ne vois pas pourquoi la population de francophones flamands s'opposerait à l'indépendance de la flandre. Personnellement, je n'ai rien contre l'indépendance de la flandre mais le problème, c'est que cette indépendance se bâti sur la xénophobie (L'expression "anderstalige" est d'ailleurs tellement révélatrice et symptomatique de la xénophobie ambiante en flandre. Je ne connais aucun équivalent lexical dans aucune langue qui caractérise les "autres" de façon aussi xénophobique)

Seulement voilà, comme ils ont bien chauffé la population, il serait délicat de leur expliquer que finalement, c'est pas bien d'être fasciste... Ce qu'il faut bien se rendre compte, c'est que les partis extrémistes flamands sont liberticides : toutes les mesures inspirées par leur francophobie visent à réduire les droits de l'ensemble de la population flamande. A tel point qu'à côté des ces fous, les socialistes wallons ont l'air de libéraux. Ce qui est dingue, c'est que cette lutte xénophobe ne va pas apporter une liberté en plus aux flamands et surtout, c'est complètement contreproductif. Au contraire non seulement c'est en train de limiter les droits des flamands mais en plus, ça va ruiner la flandre en faisant fuir une population riche qui y paie des impôts.

Autant je peux comprendre le désir d'indépendance flamand pour des raisons économiques, autant cette obsession pour la pureté du sol et cette lutte contre tout ce qui ne parle pas flamand est totalement incompréhensible et irrationnelle. C'est d'autant plus stupide que ça complique très largement les exigences flamandes.
La seule raison pour laquelle on pourrait monter une population contre une autre, c'est une méthode purement fasciste qui permet de manipuler une population pour la mobiliser contre un ennemi imaginaire. Ceci permet ensuite de mieux manipuler la population, d'anesthésier sa conscience et la mener là où on veut. Donc, la francophobie pourrait être un moyen pour une caste de politicien extrémistes (car ce sont des méthodes fascistes) de mobiliser la population pour lui faire accepter l'indépendance de la flandre et masquer tous les problèmes qui surviendraient par la suite. En gros, ce serait juste une carotte pour amener le troupeau à l'abattoir. Mais comme ces politiciens sont des gros crétins à la vue à très très court terme, ce genre de politique ne fonctionne pas à moyen terme et finira par se retourner contre tous les flamands et c'est déjà en train de flinguer votre économie. Et de toute façon, le prix de cet extrémisme est tellement exorbitant que l'économie flamande sera bientôt à genoux (bah oui, aucun pays ne peut vivre en autarcie), ils n'auront plus d'autre choix que de laisser tomber toutes leurs manigances liberticides et ça va faire encore plus mal aux nationalistes.

En fait, il suffit de les regarder faire les andouilles et d'attendre qu'ils tombent comme un fruit mur.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 08 avril 2010

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@Frank Pastor,

Ce que P. Roelands préconise est irréaliste. La flandre est allée trop loin. Il est heureux qu'en wallonie on soit resté correct même si Beauvechain ou d'autres localités comme La Roche en Ardenne sont parfois plus flamandes que wallones. On s'adapte et personne n'y est rejeté. Parfois je me demande pour combien de temps car dans certaines localités vertes des ardennes, ça commence à bien faire les villages de vacances flamands et hollandais dans lesquels les francophones ne sont pas les bienvenus et qui finalement ne profitent quasi pas au commerce local.
Pour info, au barrage de l'eau d'heure, on va bientôt nous supprimer l'accès à une partie d'un barrage qui sera uniquement réservé aux résidants de LANDAL, le débart est toujours ouvert à cause du Ravel.

J'ai déjà posé la question. Je m'étonne qu'aucun politique (surtout du côté francophone) et on entend pas non plus leur syndicat évoquer le problème. Mais je me pose la question de savoir comment nos militaires wallons (et il y en a un paquet) vont être accueilli en flandre ???? S'ils décident de déménager avec femmes et enfants (ou mari et enfants) et qu'ils ne trouvent pas de logement adéquat dans la commune de leur caserne mais dans une à 20 km ?
Il leur faudra un certificat de DE CREM ?

Je m'en tiendrai au cas des militaires car il est actuel mais il y en a eu d'autres ces 20 dernières années.

Il y a dans une certaine flandre, une haine du francophone et il faudrait des années de discours pour inverser la vapeur. Les nationalistres ont mis 30 ans pour formater leurs cervaux et il en faudrait plus pour revenir à l'inverse.
Par ailleurs quand je lis que notre président européen est orangiste, on sait ce qu'il cherche.

Écrit par : pmf | jeudi, 08 avril 2010

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@rodenbach

Je finis par me demander si c'est bien leur indépendance que la flandre veut. Certes les politiciens flamands font croire aux flamands qu'ils seraient mieux entre eux mais il y a Bruxelles sans qui la flandre n'est rien car ils devraient soit rapatrier leurs nombreux travailleurs naveteurs soit accepter de perdre les impôts de ces mêmes naveteurs car je ne vois pas pourquoi un belge habitant en France devrait payer ses impôts en Belgique et un flamand pourrait payer ses impôts en Flancre (il y a une nouvelle loi d'application sur les travailleurs frontaliers depuis ce 1er janvier)

La flandre est vieillissante et comme par hasard dans les propositions des jeunes Groen, il n'y a pas scission de la sécurité sociale et donc des pensions.

La circonscription électorale unique, ça ne servira à rien, il y a trop longtemps que les partis sont séparés pour que cela puisse marcher. Il faudrait que les partis du même bord s'entende pour les fédérales voire les européennes et ensuite se tire dessus entre partis du nord et du sud pour les régionales. Ca n'a aucun sens.

La flandre veut contrôler le pays, ni plus ni moins et on se demande pourquoi elle se bat encore car économiquement parlant, elle en a déjà le contrôle. C'est sans doute un reste d'esprit colonialiste.

Pour moi, le drame c'est qu'ils ne demanderont jamais leur indépendance, car quoi qu'ils en disent, ils gardent la wallonie comme un épargnant à une poire pour la soif.... On ne sait jamais.

Écrit par : pmf | jeudi, 08 avril 2010

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Pmf, n’est-ce pas étrange, que tous ces messieurs ne s’inquiètent que de l’hypothétique indépendance de la Flandre alors que la menace est bien pire, les hommes seraient-t-ils d’incorrigibles optimistes ?

Ou les extrémistes sont tellement visibles que les gros gourmands peuvent de cacher derrière ?
Peut-être ne les ont-t-ils pas fréquenté d’assez prés…

Écrit par : Cassandre | vendredi, 09 avril 2010

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@ pmf en rodenbach
Onafhankelijkheid gaat niet over vergrijzing, sociale zekerheid, pensioenen en geld. Onafhankelijkheid gaat om de pure wil van een volk om als zelfstandige natie in de wereld op te treden.
Daardoor is dus ook de vraag naar de grootte van het land, het aantal inwoners, de centrale plaats in Europa, ... totaal irrelevant in het streven naar onafhankelijkheid.

Écrit par : Jean | dimanche, 11 avril 2010

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@Jean

Ben évidemment, pas d'autonomie pour ce qui risque de vous coûter cher
Mais quand on veut l'indépendance, on la prend dans sa totalité ou pas du tout.

Pour ma part, je suis wallonne et pour moi Bruxelles doit être une région à part entière et conserver son bilinguisme et pouvoir l'adapter dans ses administrations, services de secours etc.... en fonction de sa population. J'irai même plus loin, Bruxelles doit s'étendre à tout l'ancien brabant et au niveau linguistique devrait admettre l'anglais comme une langue régionale voire aussi l'arabe.

Que la flandre se recroqueville sur elle même, je m'en fiche mais qu'elle ne contamine pas le reste du pays.

Écrit par : pmf | lundi, 12 avril 2010

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L'indépendance de la Flandre ne se ferra malheureusement pas, car dans l'état actuel de la Belgique, les flamands ont tout intérêt à ce qu'une Belgique "Light" continue :

- Ils monopolisent les places les plus importantes, arguant de leur poids fédéral, de leur richesse et de leur bilinguisme (dernier 1er ministre francophone remonte à 37 ans maintenant, mainmise complète sur toutes les fonctions régaliennes de la Belgique : Défense, Intérieur, Justice, Affaires Etrangères, ....)

- Même si cela fait très mal a beaucoup de flamingants, l'image de la Belgique à l'étranger passe nettement mieux que celle de la Flandre, mieux vaut donc encore une coquille vide qui existe, qu'un état Flamand que beaucoup de pays verront comme une petite république en proie à un fascisme du 21e siècle

- Les flamands profitent énormément des lois fédérales de bilinguisme pour toute l'administration fédérale, il y a nettement plus que 55 à 58 % de fonctionnaires flamands, car les obligation de bilinguisme sont là, surtout pour les postes élevés. Quand la Belgique n'existera plus, les flamands vont se retrouver avec un trop plein de fonctionnaires bilingues. Même phénomène pour énormément d'entreprises privées, combien parmi elles ont 98 % d'employés flamands mais couvrent toute la Belgique, c'est le cas de l'immense majorité des entreprises situées tout autour de Bruxelles. Exemple simple : une grosse boite d'informatique avec près de 400 personnes, située en Flandre à 10 km de Bxl, sert toute la Belgique. Il y a max 10 commerciaux francophones, mais tout le reste (logistique, admin, ....) est purement néerlandophone. Quand on aura séparé tout cela, les clients du sud seront sans doute plus enclins a être servi par la filiale wallone ou française (la boite en question fait partie d'un groupe mondial). La Wallonie représente 20 % du CA, soit près de 80 employés. Quand on aura tout couper, ces braves employés iront pointer au chomage ..... On reproche aux Wallons de recevoir rout les 5 ans une nouvelle voiture payée par les Flamands, mais se sont les flamands qui la construisent .....

- Les flamands se plaignent toujours (souvent avec raison) que les francophones n'apprenent pas les langues, mais justement le bilinguisme des flamands leur offre proportionellement nettement plsu d'avantages, surtout en terme de travail. La fin du pays mettrait fin à cet rente de situation.

- Le poids du vieillissement de la population : relisez tous programmes des partis flamands (sauf le VB et encore), aucun n'exige la séparation des pensions. Ils exigent la séparation des allocs familiales, du chomage, des soins de santé, mais pas des pensions, pourquoi : car ils savent très bien que très rapidement cette partie sera largement déficitaire du fait du vieillissement plus important de la Flandre, donc pas fous, ils veulent là aussi continuer à profituer de la Fédération pourtant si honnie.

- Enfin un Flandre indépendante au milieu de l'Europe devra sans doute faire beaucoup plus pour la protection d'une minorité de 250 à 300.000 francophones, car en une fois les frontières, dont les fameuses frontières linguistiques deviendront des frontières d'état. A l'heure actuelle, la frontière linguistique n'a aucune reconaissance internationale, on ne peut donc s'y opposer en justice, c'est pourquoi toutes les tentatives de faire "appel" à l'Europe dans les cas de discrimination dans la périphérie échouent. Etonnant à dire, mais les francophones de la périphérie seront sans doute mieux protéger par l'Europe dans une Flandre indépendante, que par la Belgique actuelle, d'ailleurs totalement aux mains des flamands.

Écrit par : Clairon | lundi, 12 avril 2010

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Que dire de la tournure des choses, que ce pays n'a plus de raison d'être, l'analyse faite par Clairon est le je le crois des plus intéressante, une Flandre sans la Wallonnie est certainement condamné à court termes, à nous de prendre enfin notre courage à deux mains, d'accepter et de revendiquer la fin de l'Etat Belge, notre gros problème est nos hommes et femmes politique, qui dans la plupart des cas sont des incompétents notoires, ils sont en grande partie responsable, de l'état lamentable de la Wallonnie.

Que dire d'un rattachement à la France ? Pourquoi pas, le Nord de la France a été une zone aussi sinistrée que la Wallonnie, suite à l'éffondrement du secteur Minier du Charbon et par la suite de la Métallurgie, mais aujourd'hui passé donc la frontière, il y a une relance importante de ce département, de noubreuse entreprise s'y installe, le politique s'y investi et arrive à de bon résultat, je vous avoue que j'y suis fortement favorable, mais c'est mon avis.

La Belgique a été créer comme état tampon entre la France et l'Allemegne, elle servait également les intêrets Britanique, les 3 grandes puissances de l'époque.
D'ailleur un Roi d'origine Germanique et une Reine Française que dire de plus, la Belgique le no man's land Européen.

Écrit par : Eddy | vendredi, 11 juin 2010

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@Eddy : oui je lis de plus en plus de Belges francophones qui craignent que les Flamands poussent toujours plus loin leur avantage dans le cadre de la Belgique, et qui préfèreraient une franche séparation, que les Flamands ne veulent sans doute pas, notamment pour les raisons évoquées par Clairon.

Mais en même temps, comme le dit Maingain dans le Soir, et comme le dit souvent Marcel, il est crucial de ne pas prendre la responsabilité d'une séparation éventuelle.

Ca rend la situation compliquée.

Et explique les espoirs de certains francophones comme JPBWeb d'une large victoire de la NVA qui, dans son discours séparatiste, pourrait précipiter le divorce.

Il me semble quand même que ceux qui sont les plus favorables à la séparation sont ceux qui souhaitent le rattachement à la France, car ça leur donne une porte de sortie claire, et résout rapidement la question de la gestion des finances publiques.

Car quand je lis Thiry dans le Soir, la crainte est que l'évolution voulue par les Flamands vers un "confédéralisme", oblige les Wallons à des gros efforts en matière de sécurité sociale notamment. L'intégration à la France règlerait ça en partie, même si apparemment certains Wallons craignent que la Sécu française soit moins avantageuse.

C'est vraiment une situation très très bizarre, et où l'enchainement des événements aura toute son importance, par exemple une attaque des investisseurs contre la dette belge peut changer la donne.

Écrit par : duong | vendredi, 11 juin 2010

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Bienvenue Eddy !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 11 juin 2010

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Le "confédéralisme" à la Suisse, ne marchera pas en Belgique, il est trop tard, trop de rancunes, de préjugés ancrés au sein des communautés, je n'y crois pas.

Je ne vois pas la France comme une planche de salut pour notre système social, mais simplement comme un formidable moteur pour la relance économique, arrêtons de nous prendre pour des assistés.

Je ne dis pas que les choses sont simples, mais peut être qu'une volonté affichée de la Wallonie au divorce, fera enfin sortir du bois cette soit disant majorité des Flamands qui ne veulent pas du séparatisme, qu'une fois les conséquence devenue tangible aussi bien pour le Nord et le Sud du pays du séparatisme nous pourrons enfin nous débarrasser de tout ce relent nauséabonde de l'extrême droite Flamande et de s'occuper enfin des vraies priorités.

Écrit par : Eddy | vendredi, 11 juin 2010

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Tant de préjugés fait peur. Je m'inquiète vraiment de la situation en Belgique.

Écrit par : devis assurance auto | mercredi, 20 juillet 2011

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